Fin de la division de la population en Suisse
Mon compte Facebook, le 17 février 2022
Après plus de 5 mois de restrictions sous conditions et près de 2 mois d’interdiction générale d’accès d’un grand nombre d’établissements publiques de notre pays, la division de la population suisse est abolie et on repasse aujourd’hui de l’autre côté de la ligne rouge que nous n’aurions jamais dû franchir avec l’instauration de ce certificat sanitaire généralisé.
Pour le côté positif et d’un point de vue personnel, en tant qu’homme blanc cisgenre (par définition pas habitué à la discrimination) mais actuellement non-vacciné covid-19, il y a eu quelque chose de formateur dans l’expérience de se retrouver ainsi discriminé pour la 1ère fois de ma vie avec une certaine intensité ressentie.
En parallèle, j’ai également accusé le coup du résultat de plusieurs votations importantes ces 15 derniers mois n’allant pas dans le sens de mes idées et j’ai ainsi pris acte que je me retrouvais aujourd’hui dans une minorité. Une minorité pour l’instant en grande partie silencieuse et résiliente mais déterminée et qui s’est mise de plus en plus en lien à travers cette crise. Cette mise en lien constructive m’apporte aujourd’hui beaucoup d’espoir et de courage.
On doit en finir avec la politisation à outrance de cette maladie en Suisse. Ceci afin de ne plus retourner dans cette division intolérable et permettre à tous de sortir de la peur. Cette peur qui ne permet aucune action raisonnable et raisonnée. Pour la suite et en complément à la vaccination volontaire des personnes vulnérables, on devrait maintenant à mon sens, plutôt s’occuper très sérieusement de la gestion des pics d’activité des services de santé. Ceci dans la même logique que les services du feu. C’est désormais possible par la légifération qui a eu lieu en décembre 2021 par l’assemblée fédérale et il serait temps de le faire entendre et de s’y atteler.
Je garde confiance en notre démocratie semi-directe et en l’esprit critique des citoyens suisses pour aller dans la bonne direction. Ceci même s’il faut faire des détours et que cela prend du temps. Il serait bien plus bénéfique et constructif si l’on pouvait tracer ce futur chemin ensemble, en étant unis et solidaires.
Pour l’avenir de nos enfants et des générations futures, nous nous devons maintenant de nous poser la question si le monde proposé par Big Pharma et Big Data, inaugurant l’ère d’une « industrie de la vie », est celui que nous voulons. L’organisation algorithmique de la société et l’avènement de l’informatique décisionnelle, présentée comme une fausse évidence de l’inéluctable, nous entraîne vers un dessaisissement de notre pouvoir de décision et une dissolution de la responsabilité. (La silicolonisation du monde, Eric Sadin, 2016).
En tant qu’informaticien de gestion actif dans le secteur public depuis bientôt 20 ans, je crois beaucoup à la plus-value très intéressante de la gestion automatisée de données lorsqu’elle est bien faite et dans un cadre précis. Comme vous pouvez le remarquer à travers le paragraphe précédent, je suis par contre beaucoup plus critique sur l’informatique décisionnelle. Je fais le constat que cette dernière prend actuellement de plus en plus d’importance de manière pernicieuse et trouve cela inquiétant à bien des égards.
Si Meta voit l’avenir de l’humanité à travers un passage du web en 3D, soit un monde virtuel parallèle de plus en plus immersif et qui devrait encourager l’internaute à dépenser davantage (Le Temps du 16.01.2022), je propose plutôt de s’occuper déjà du notre de monde, qui est lui bien réel et dont nous pillons actuellement ses ressources à trois fois ses capacités de renouvellement depuis maintenant plusieurs dizaines d’années en Suisse.
Sur ce, je vais ainsi mettre Facebook et ses constituants décisionnels et orientés en pause et vous souhaite à TOUS : Amour, Courage, Paix, Santé. Et vive la Liberté !
Philippe Conrad
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